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Le Sot-l'y-laisse
Le Sot-l'y-laisse
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28 octobre 2004

Mémoire

Cette femme qui pleurait dans ma chambre était-ce le souvenir d'un poème ou celui de l'un des jours de ma vie ? José Angel VALENTE
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23 octobre 2004

Par des barreaux nouveau-nés

Une femme en amour devant une fenêtre vide . Des yeux bleu ardent, bleu lanière . Un corps arqué sur le désespoir de son nom . Dehors le grand tumulte harassé des étoiles contre le ciel ne semble plus s'ouvrir, ne plus suspendre l'issue de leur perfection...
20 octobre 2004

Quelques mots ...

Je suis né comme le rocher, avec mes blessures. Sans guérir de ma jeunesse superstitieuse, à bout de fermeté limpide, j'entrai dans l'age cassant . Qui oserait dire que ce que nous avons détruit valait cent fois mieux que ce que nous avions rêvé et transfiguré...
19 octobre 2004

Poème

Demain taira l'étérnité d'hier. Le temps désormais ne pardonnera pas. Car ce soir pouvait être la chance d'une nuit tombée sans étoiles . Un paysage mort sous le regard d'un chat qu'éclaire l'âme du cristal, l'expérience de l'inouï à répéter sur la transparence,...
19 octobre 2004

VI

Le soir a secoué sa crinière, les enfants s'attardent aux miroirs, un ami commence dans l'été, au moment intime où il se dévêt de ses lumières . Eugenio de Andrade
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18 octobre 2004

Deux poèmes ...

Monde nocturne halluciné. Tout un peuple en marche Dans les entrailles de minuit Sous le dur masque plaqué Par la pesée d'un jour . * La grève au mille signes S'ouvre à l'océan détruit. Quelle ombre de varech s'égare A la lumière de la lune et de l'eau,...
17 octobre 2004

FUITE

la gosse tordue aux yeux de feu, tassée dans le coin du mur de l'asile, dans son poing un vieux papier sale, c'est ma fille , Mesdames et Messieurs . Ridicule et laid , père de mélo, Et elle , elle crie quand on me l'amène, je pars , je renifle , je courbe...
17 octobre 2004

L'oiseau des ruines

L'oiseau des ruines se dégage de la mort, il nidifie dans la pierre grise du soleil, il a franchi toute douleur, toute mémoire, il ne sait plus ce qu'est demain dans l'éternel Yves Bonnefoy
16 octobre 2004

HLM

Des grappes de destins pendent aux fenêtres Jusqu'aux pelouses maigres où quelques arbres gardent cette fidélité faite de renoncements La solitude sous leurs branches ressemble aux pendaisons Georges Bonnet
16 octobre 2004

Souffles

En ce temps là d'étal à étal les mouches jouaient des chansons sur la harpe des nerfs de boeuf pendant que les enfants suivaient les lents voyages du couteau . ** Ses yeux bercent des empires il y a de quoi perdre haleine il y a de quoi s'éffondrer la...
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